Henry Landroit
Un
atelier court sur les jeux de langue n’a pas eu lieu ce samedi faute de
combattants…
On
peut se demander pourquoi, dans l’enseignement de la langue, nous utilisons si
peu le ressort ludique pour faire comprendre à nos élèves les nuances, les
difficultés et même l’orthographe. Il ne s’agit pas, bien entendu, de créer une
nouvelle méthode de français, qui ferait la part belle aux « jeux de
langue », mais simplement de les utiliser, à divers moments, pour faire
découvrir toute la richesse et les potentialités de la langue. Cela aura le
don, parfois, d’égayer la salle de classe, ce qui, avouons-le, n’est pas
superflu par ces temps de sinistrose...
Dans
ces activités, c’est le jeu
qui est prioritaire. Les élèves apprendront, sans vraiment s’en apercevoir, des
notions souvent rébarbatives. Jouez, jouez, le reste vous sera donné de
surcroit.
Les jeux de langue ont un autre avantage.
Contrairement à de nombreux autres jeux, ils ne développent pas une réelle
compétition entre les participants. Le plus souvent, il ne s’agit pas en effet
de gagner, mais bien de trouver. Les diverses
trouvailles individuelles de la classe ou du groupe vont être versées dans un
creuset commun et rebondir en quelque sorte sur l’ensemble des participants en
enrichissant chacun au passage.
J’ai
rassemblé, dans une brochure en
français diffusée par le
Service de la langue française du Ministère de la Communauté française de
Belgique (*), une série de cent jeux de langue, jeux avec des lettres, des
mots, des phrases, des textes, l’orthographe, la grammaire. Ils ne nécessitent
aucun matériel particulier si ce n’est du papier, de quoi écrire, des ciseaux,
des dictionnaires.
(*)
S’adresser à henry.landroit@skynet.be
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